Warrior eyes

Portrait de la graffeuse Alham Jarban

Marguerite Chabas, Portrait de la graffeuse Alham Jarban, réfugiée Yéménite

 

Warrior Eyes.

Alham Jarban, artiste réfugiée yéménites s'attibue ce nom en référence aux femmes voilées de son pays. D’origine éthiopienne et somalienne, elle a fui son pays en 2018 à cause de la guerre et de la difficulté d’être une femme, pour aller en France. Là-bas, elle a étudié aux Beaux-arts à Paris et est devenue grapheuse. Dans cette même ville, elle peint principalement des fresques dans des rues : c’est ce qu’on appelle le street art [découvrir ses oeuvres].

Souvent, ses œuvres représentent des yeux. La raison ? Au Yémen, toutes les femmes sont voilées de la tête aux pieds, ne laissant que les yeux pour s’exprimer. C’est ce qui explique son noms d’artiste : Warrior Eyes.


Nous avons trouvé cette femme très courageuse ; non seulement pour avoir survécu dans un pays en guerre, mais surtout pour venir en parler à des lycéens et partager son parcours. Le fait qu’elle fasse apparaître de multiples yeux sur ses peintures, est vraiment un beau symbole et une magnifique signature. Pour nous, elle a beaucoup de talent. Et pas seulement parce que ses œuvres sont « belles », mais parce qu’elles racontent une histoire.

Mary Lecarpentier & Lucille Cras (2de8)