Warrior eyes
Warrior Eyes.
Alham Jarban, artiste réfugiée yéménites s'attibue ce nom en référence aux femmes voilées de son pays. D’origine éthiopienne et somalienne, elle a fui son pays en 2018 à cause de la guerre et de la difficulté d’être une femme, pour aller en France. Là-bas, elle a étudié aux Beaux-arts à Paris et est devenue grapheuse. Dans cette même ville, elle peint principalement des fresques dans des rues : c’est ce qu’on appelle le street art [découvrir ses oeuvres].
Souvent, ses œuvres représentent des yeux. La raison ? Au Yémen, toutes les femmes sont voilées de la tête aux pieds, ne laissant que les yeux pour s’exprimer. C’est ce qui explique son noms d’artiste : Warrior Eyes.
Nous avons trouvé cette femme très courageuse ; non seulement pour avoir survécu dans un pays en guerre, mais surtout pour venir en parler à des lycéens et partager son parcours. Le fait qu’elle fasse apparaître de multiples yeux sur ses peintures, est vraiment un beau symbole et une magnifique signature. Pour nous, elle a beaucoup de talent. Et pas seulement parce que ses œuvres sont « belles », mais parce qu’elles racontent une histoire.
Mary Lecarpentier & Lucille Cras (2de8)